The WTO Chairs Programme launches activities in Togo
Le Togo est le septième pays moins avancés (PMA) à faire partie du Programme de chaires de l’OMC, après le Bénin, le Lesotho, le Népal, le Rwanda, le Sénégal et la Tanzanie, et l’une des cinq institutions récemment ajoutées au réseau des chaires afin d’accroître la représentation des régions sous-représentées.
Lors de l'événement de lancement, le Directeur de Cabinet du Ministère du Commerce, Koffi Mensah, a rappelé que cette nomination confirme le positionnement stratégique du Togo dans le commerce régional et mondial et les hauts standards académiques portés par l'enseignement supérieur togolais. « Le commerce n’est plus aujourd’hui une affaire de tarifs et de quotas", a-t-il dit. "C’est un champ de savoir, de stratégie et de souveraineté économique. Investir dans la connaissance commerciale, c’est investir dans notre capacité à maîtriser les règles du jeu international, à transformer nos économies, et à offrir à nos jeunes et à nos femmes une place de choix dans le monde de demain. »
Le Ministre de l’Enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba, a déclaré : « Tout comme lors de la soumission de la candidature de l’Université de Lomé, le gouvernement s’engage à appuyer davantage la chaire de l’Université de Lomé partout où besoin sera. »
Rappelant que l'Université de Lomé a déjà été retenue deux fois pour accueillir le Cours Régional de Politique Commerciale de l'OMC, le Président de l'Université Adama Mawulé Kpodar, a dit : « Cette sélection n'aurait pu être une réalité sans le soutien des plus hautes autorités du pays. L’Université de Lomé s’engage à poursuivre la réflexion sur le rôle de la croissance économique pour lutter efficacement contre la pauvreté. L'objectif est de produire des résultats qui aideront à faciliter la prise de décisions relatives à la facilitation du commerce au Togo et dans la sous-région. L’Université de Lomé déploiera, comme à son habitude, tous les efforts nécessaires pour dérouler efficacement tout le contenu du programme de travail annuel. »
L'équipe académique est dirigée par le professeur Akoété Ega Agbodji.
La Déléguée permanente de la France auprès de l'OMC, Emmanuelle Ivanov-Durand, a déclaré que l'évolution actuelle de l'ordre mondial nécessite de redoubler d'efforts pour réformer et préserver le multilatéralisme afin de relever les défis du XXIe siècle. « Je tiens à renouveler le soutien de la France au Programme de chaires de l'OMC qui, au-delà de la recherche pure, doit absolument chercher à bâtir des ponts entre le monde académique et les décideurs politiques. Si elle doit œuvrer en toute indépendance et en observant une stricte démarche scientifique, il est important que ses résultats puissent ensuite éclairer les décideurs. Et cela n’est pas toujours chose aisée. Je vous encourage ainsi, dans le cadre de vos travaux, à anticiper cela et à trouver les moyens de faire connaitre et promouvoir vos analyses. »
Le Programme est également soutenu par l'Autriche. La Directrice générale du Ministère fédéral de l'Économie, de l'Energie et du Tourisme de l’Autriche Cynthia Zimmermann, a déclaré : « L'accent que vous portez sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), en particulier son impact sur les chaînes de valeur agricoles et l'intégration régionale, sont hautement prioritaires pour de nombreux pays du continent. Le Programme des chaires s'inscrit étroitement dans nos priorités de coopération internationale au développement, notamment la promotion de l'intégration régionale et des chaînes de valeur durables en Afrique subsaharienne. Votre attention aux secteurs clés comme le coton, le riz, le poisson et la volaille est essentielle pour les moyens de subsistance locaux, la sécurité alimentaire et la diversification économique."
Lors de la conférence inaugurale, les diverses parties prenantes ont discuté de l'alignement des politiques économiques, des chaînes de valeur, et de la transformation structurelle. La première table ronde a réuni les ministères du Commerce, de l'Agriculture, de l'Économie et des Finances, de la Planification, de la Banque ouest-africaine de développement et des chercheurs des universités de Lomé et de Kara. La seconde a réuni le Ministère du Commerce, l'Association des grandes entreprises du Togo, l'Agence nationale pour le développement à la base, la Chambre de commerce et d'industrie du Togo, la Banque d'investissement et de développement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, ainsi que des chercheurs universitaires.
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